Essai du jeu vidéo les Reliques de la Mort à Paris

[(Compte-rendu du test du jeu les Reliques de la Mort, le 8 septembre 2010 :)]

Mercredi, DragonOr s’est rendue à Paris afin de tester le prochain jeu Harry Potter et en est revenue avec des informations sur le jeu et plus précisément sur le mode Kinect, disponible sur Xbox.

Il ne reste apparemment plus que quelques petits réglages et le jeu est fin prêt. De plus, il est déjà traduit en français.

Mais voici tout d’abord son résumé qui vous permettra d’en savoir plus sur l’intrigue :

Histoire

 

Pour la première fois, l’action de déroule à l’extérieur de Poudlard (au Ministère notamment) et Harry n’étudie plus : il se bat véritablement du début à la fin contre ses ennemis : des Mangemorts aux Détraqueurs en passant par les Inferi et les Rafleurs.

Ces derniers apparaissent dès le début de l’aventure (contrairement au tome associé) et Harry devra délivrer des nés-Moldus qui se sont fait capturer. Les créatures sont également de la partie, que cela soit Nagini ou des animaux provenant des opus précédents, comme une Acromantule ou un Magyar à pointes.

Pour les combattre, Harry peut faire appel à une dizaine de sorts ; outre les classiques Expelliarmus, Wingardium Leviosa, Petrificus Totalus… le sortilège explosif Confringo a été ajouté, de même que le sortilège de confusion : il trouble si bien les adversaires qu’ils finissent par s’attaquer entre eux.

D’autres sorts sont à utiliser dans un contexte précis, comme le Patronus. A contrario, les mouvements du sorcier lui-même sont limités : il ne peut ni sauter, ni ramper, ni assembler des objets. Harry peut aussi lancer des produits contre ses ennemis, comme du gaz étrangleur, du doxycide, de la poudre d’obscurité instantanée du Pérou…

La fidèle cape d’invisibilité sera au rendez-vous, permettant au porteur de se pas se faire repérer… sauf s’il commet l’imprudence d’approcher si près ses ennemis qu’ils pourront l’entendre.

L’objectif principal ne pourra être perdu de vue puisque des symboles des Reliques de la Mort devront être collectés.

Afin de se tenir au courant de l’actualité du monde de la sorcellerie, des brèves sont à recueillir, dont le contenu respecte le style particulier de chaque média. C’est ainsi que la Gazette du Sorcier s’emploiera à détruire la réputation de Dumbledore et de Potterveille, tout en poussant ses lecteurs à s’interroger de manière malsaine : « Sang-pur et Nés-moldus : tous sorciers ? ».

En réponse, Le Chicaneur sortira des articles visant à démentir ce qui se dit chez son confrère, sans oublier de signaler qu’un Ronflak Cornu a été aperçu. De son côté, l’émission pirate Potterveille tente de maintenir l’espoir, sans pour autant passer sous silence les moments déplaisants.

La désolation de la situation est bien rendue par l’intermédiaire des paysages dévastés, à mille lieux des fastes de Poudlard auxquels les fans étaient habitués. Le graphisme du jeu est appréciable, les jeux de lumières étant particulièrement bien rendus.

Contrairement au sixième film, les sorts qui sont lancés se différencient parfaitement bien les uns des autres lorsqu’ils sont lancés (couleur, traînée, effets…).

Nous passons à présent à une petite présentation du Kinect sur Xbox et voyons quelle place il a dans le jeu les Reliques de la Mort.

Kinect

 

L’histoire principale se jouera totalement par l’intermédiaire de la manette ou du clavier, le mode Kinect intervenant uniquement dans des bonus. Le joueur utilisera alors le haut de son corps pour accomplir des actions, comme se protéger en tendant ses deux bras vers l’avant, paumes vers l’écran (Protego), ou bien pour lancer un Stupéfix en effectuant un mouvement sec de l’avant-bras droit.

À noter qu’il n’est pas possible d’inverser le bras, la justification étant que Harry Potter est droitier ; cependant, si le joueur veut lancer une fiole de potion explosive, il le fera de la main gauche. Comme de coutume dans les jeux vidéos, certains mouvements ne sont pas accessibles immédiatement et devront être débloqués.

Si le joueur est perdu dans les mouvements à effectuer, le jeu lui énonce quel sort il doit utiliser et comment le lancer, comme de lever sa main gauche au dessus de son épaule et d’utiliser son bras droit pour faire un grand mouvement vers l’avant.

Le joueur peut ainsi se sentir totalement immergé dans l’histoire, surtout s’il a pris soin de se munir d’une baguette ; dans ce cas, le Stupéfix peut être lancé en agitant sa baguette plutôt que son avant-bras.

Le joueur n’est pas le seul à être plongé dans l’histoire car vu de l’extérieur, les mouvements sont aussi agréables à regarder. Une deuxième personne peut s’ajouter à l’histoire, en incarnant Ron ou Hermione.

Afin que Kinect reconnaisse le joueur, il existe quelques modalités très simples à exécuter au début d’un bonus : se placer à plus d’1m50 de l’appareil, rester immobile avec les bras le long du corps puis agiter le bras droit lorsque l’écran le demande. Cela fonctionne quelque soit la taille (enfant ou géant) et les vêtements du joueur, le seul impératif étant de ne pas se placer dans l’obscurité avec des vêtements noirs (soit tout comme des Mangemorts).

Il n’est pas utile d’avoir de la force pour utiliser ce mode, seul le mouvement est important. Parfois, il est nécessaire de replacer les bras le long du corps avant de lancer un nouveau sort, ce qui n’est généralement pas gênant. Enfin, le temps pour accomplir la saynète est chronométré.

Retrouvez les photos du jeu ainsi que les photos présentes dans ce compte-rendu en haute-définition dans nos galeries.
Vous y découvrirez également les scans du journal Actu Matin, créé pour l’occasion, qui présente aussi le jeu vidéo.

Un grand merci à EA pour nous avoir invités à partager ce moment et à tous ceux qui étaient présents pour découvrir ce nouveau Harry Potter dans la bonne humeur !