Le magazine Entertainment Weekly a eu la chance d’obtenir une confidence d’Oliver Phelps (George Weasley dans les films Harry Potter) quant à la scène qu’il préfère dans les films. Et, de façon étonnante, c’est la scène où lui et son jumeau font don à Harry de la Carte du Maraudeur qui a sa préférence.
Une saveur particulière
De toutes les scènes que nous avons tournées dans les huit films, c’est bien celle que je chéris plus que tout. Lorsque nous avons commencé l’aventure de films, mon grand-père a commencé à lire les livres pour essayer de comprendre ce que nous pouvions bien faire. Et ça a toujours été clair pour lui : cette scène est celle dans laquelle les jumeaux Weasley apparaissent pour la première fois dans leur propre environnement.
Pour le tournage, Oliver avait bien écouté ce que son grand-père lui avait dit et s’était soigneusement préparé. Il était allé jusqu’à l’appeler après la fin du tournage pour lui dire comment les choses s’étaient passées. Malheureusement, son grand-père est décédé avant la sortie du film et il n’aura jamais pu voir cette scène. C’est pourquoi elle a une saveur si particulière pour Oliver.
Sa première baguette
La force de cette scène dans sa mémoire est également avivée par quelque chose de très simple :
George n’avait jamais eu besoin d’avoir une baguette dans les films précédents. Je me rappelle encore quand je l’ai vue pour la première, c’était juste avant le début du tournage, l’accessoiriste me l’avait tendue et je la regardais attentivement. Et j’ai entendu « C’est bon, ça tourne ! » et j’ai réagi en disant « Attendez ! attendez ! Je regarde ma baguette ! »
Un jeu inspiré par leur personnalité
Oliver Phelps explique également que leur jeu durant cette scène est une idée du réalisateur Alfonso Cuarón. En effet, celui-ci, après avoir entendu les jumeaux parler avait trouvé intéressant d’inclure cela dans le film. Et c’est ainsi qu’à l’écran, nous voyons les jumeaux Weasley finir les phrases l’un de l’autre.
La scène la plus dangereuse
Mais d’autres scènes peuvent marquer, parce qu’elles se sont révélées physiquement éprouvantes voire dangereuses. Ainsi la scène durant laquelle les jumeaux franchissent la Limite d’âge, cette ligne magique créée par Dumbledore, pour mettre leur nom dans la Coupe de Feu s’est révélée être une épreuve.
Nous nous étions un peu entrainés avec les cascadeurs pour gérer les harnais qui projetaient en l’air avant de faire atterrir sur des matelas au sol. Nous étions un peu énervés à propos de cette scène. On voulait pouvoir dire qu’on avait fait nos cascades nous-mêmes. Au final, le cascadeur qui jouait mon personnage ou celui de James s’est retrouvé avec une luxation du coude en tombant. Du coup on s’est dit que c’était qu’ils connaissaient bien leur travail s’ils avaient voulu s’y coller eux-mêmes dans nous le faire faire. C’était une cascade un peu dangereuse.
Mais la difficulté ne s’est pas arrêtée là. Après que leur barbe a poussé, Fred et George s’empoignent et tombent au sol. S’il a fallu plusieurs essais pour que les frères prennent la bonne énergie dans cette scène, un autre problème est apparu : celui de l’état de leurs costumes.
On levait les yeux et on voyait juste Amanda, qui était en charge de la coiffure et du maquillage, mais aussi de ces perruques et de ces barbes qui coutent une véritable fortune, qui nous lançaient des regards qui montraient sa pure épouvante alors que nous nous bagarrions méchamment.
Les effets spéciaux du troisième opus
Dans cette même interview, Oliver révèle que les traces de pas faites dans la neige pendant que Harry est cachée sous la cape d’Invisibilité ont été créées en utilisant des traces de pas factices qui étaient actionnées mécaniquement à chaque scène grâce à un système hydraulique. Cela permettait de facilement revenir en arrière pour les besoins du tournage.
Enfin, il explique que trois versions de la Carte du Maraudeur ont été utilisées durant le tournage. La première réplique était semblable à celle que nous pouvons nous procurer dans les boutiques spécialisées. Une seconde possédait un écran vert sur le devant de la Carte pour permettre la mise en place des effets spéciaux. La dernière, quant à elle, était en fait intégralement verte pour rajouter en post-production les effets spéciaux nécessaires.