Un nouveau livre sort aujourd’hui 15 novembre 2017, encore un, mais cette fois-ci ce n’est pas un livre consacré au monde des sorciers…
Il s’agit d’un ouvrage écrit par J.K. Rowling, basé sur le discours qu’elle a écrit et prononcé lors de la remise de diplômes des étudiants de Harvard en juin 2008, et dans lequel elle médite sur ce que l’on peut considérer comme une vie réussie et tire des leçons de sa propre expérience. Il s’intitule La meilleure des vies : Des bienfaits insoupçonnés de l’échec et de l’importance de l’imagination.
Pour préparer le discours à l’origine de ce livre (que vous pouvez visionner ci-dessous), J.K. Rowling a mené une importante réflexion sur son chemin de vie, afin de proposer un témoignage à la fois personnel et exemplaire. Et ce fameux discours a eu un tel impact tant au sein du prestigieux établissement que dans le reste du monde que J.K. Rowling a décidé d’en tirer un livre dans lequel elle souligne l’importance de l’échec et de l’imagination, qui l’ont aidé à devenir la femme qu’elle est aujourd’hui, en faisant face aux épreuves qu’elle a du traverser avant de devenir la célèbre romancière que l’on connait.
Le livre qui en est ressorti, La meilleure des vies : Des bienfaits insoupçonnés de l’échec et de l’importance de l’imagination, est proposé en version française (traduit de l’anglais par Pierre Demarty) en grand format broché et comporte 88 pages. Vous pouvez l’acheter ici au prix de 12€.
La version originale (sortie en 2015 !), Very Good Lives : The Fringe Benefits of Failure and the Importance of Imagination, coûte 10,83€ et est disponible ici.
Vous la trouverez, au même lien, au format kindle pour 7,99 €.
L’éditeur, Grasset, fait la présentation suivante de l’ouvrage :
L’auteur a été invitée à prononcer le fameux discours de remise des diplômes aux étudiants de Harvard en 2008. J.K.Rowling a transformé ce rite de passage d’ordinaire convenu en une leçon de vie, conduisant son auditoire de l’époque, et tous les lecteurs futurs de ce livre, à méditer sur ce qu’est une vie réussie. Ce texte inspiré aidera chaque lecteur, à chaque âge et à chaque étape de la vie. Il puise directement aux sources de l’expérience de l’auteur elle-même dans ses jeunes années pour tirer avec acuité, ironie et émotion des leçons générales que tout individu à la croisée des chemins, confronté à des choix vitaux, appliquera à sa propre existence.
L’auteur révèle ici les bienfaits insoupçonnés de l’échec et l’importance de l’imagination.
L’échec, elle l’a connu durant la période la plus noire de sa vie : sept ans après avoir obtenu elle-même son diplôme, elle s’est retrouvée divorcée, jeune mère célibataire, sans métier et sans argent, « aussi pauvre qu’il est possible de l’être dans l’Angleterre contemporaine sans être sdf ». Ce tunnel dont elle ne voyait pas la fin a forgé sa détermination à rebâtir son existence avec « une grande idée et une vieille machine à écrire »…
Qui vit trop prudemment pour s’ épargner l’échec ne connaitra que “l’échec par défaut”.
Quant à l’imagination, ce n’est pas seulement la faculté de création, mais le pouvoir d’empathie avec autrui- notamment les “damnés de la Terre”.
Seules l’humilité et l’imagination de la souffrance de l’autre donnent accès à l’empathie, sans laquelle il n’est pas de vie bonne : l’ « agoraphobie mentale » est une forme de complicité avec le Mal. « Vous êtes responsables du monde qui vous entoure, vous êtes une super-élite : c’est votre privilège, c’est aussi votre fardeau… » conclut l’auteur à l’adresse de ces jeunes privilégiés auxquels elle explique “votre CV n’est pas votre vie!”
Autant dire que ce bref vade-mecum est un grand livre de sagesse.
De quoi se lancer aussi dans une introspection, et profiter d’une expérience qui s’est avérée positive en allant au delà des difficultés… Et comme le dit J.K. Rowling,
« Nous n’avons pas besoin de magie pour changer notre monde ;
Nous possédons déjà en nous la force nécessaire «