Tom Felton se dévoile à la convention de Salt Lake City

Durant cette interview, on apprend que des personnes présentes à la convention ont demandé à Tom Felton de porter une écharpe de Gryffondor pour faire une photo. « J’ai réussi à ne pas pleurer. Je ne pense pas que les couleurs [de Gryffondor, ndlr] me mettent bien en valeur, mais, peu importe, j’ai laissé faire » a-t-il confié.

À la question sur l’aide apportée par Harry Potter pour rencontrer des filles, l’acteur britannique a répondu par l’affirmative : Sa copine (depuis sept ans, maintenant) a joué une élève de Gryffondor (« Je suis tombé amoureux d’une Gryffondor ! Tous les signes montraient ma vraie maison. »), a travaillé avec les cascadeurs et interprète Astoria dans la scène finale. « On voit Drago avec sa femme et son fils – l’enfant n’est pas le mien. Mais Jade joue ma femme à l’écran, c’était sympa. Au final, ça m’a aidé à avoir la fille ! »

Les questions ont également fusé sur le tournage de Harry Potter. De ses moments préférés hors de l’écran (lorsqu’il pouvait mettre plein de chocolats dans ses poches tant elles étaient grandes sur les robes de sorciers) à la scène la plus dur à jouer. « Je me souviens avoir été très stressé pour la tentative d’assassinat de Dumbledore. J’étais très nerveux de travailler avec des acteurs adultes. Lors de la deuxième prise, je n’avais toujours pas dit ma réplique correctement, j’étais très embarrassé et je tremblais de peur. Je me souviens être allé vers Michael Gambon et lui avoir dit : « Je suis vraiment désolé pour ça. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Je connais la réplique. Ça ne marche juste pas. » Et il m’a répondu : « Si tu as la moindre idée de combien ils me paient par jour, tu peux juste continuer à tout mettre en l’air aussi longtemps que tu veux. » Eh oui, Dumbledore est un rigolo. Ça a immédiatement fait partir mes peurs et je m’en suis plutôt bien sorti. Mais c’était une matinée assez stressante pour moi. Il cachait aussi des cigarettes dans sa barbe. Je l’ai toujours trouvé cool. » Il admet également avoir adoré jouer avec Alan Rickman et avoir eu un léger béguin pour sa tante Bellatrix, jouée par Helena Bonham-Carter. Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé est d’ailleurs le film qu’il a préféré. Et pour ce qui est d’avoir été frappé par Emma Watson, il ne semble pas en garder rancœur : « J’ai perdu une sacrée réputation cette semaine-là, mais c’est bon. » La jeune actrice a réussi à ne pas le toucher lorsqu’elle a joué la scène… Pour autant, elle s’était entraînée avec entrain quelques jours avant, le giflant réellement.

Lorsqu’on l’interroge sur ce que cela fait d’être l’ennemi juré, à Poudlard, Tom Felton admet que « c’était plutôt fun ». Même s’il lui a fallu près de deux ans pour s’y faire, surtout en présence des enfants. Si les petits étaient nombreux à vouloir rencontrer Emma Watson, Rupert Grint ou Daniel Radcliffe, ils avaient tendance à se cacher derrière les jambes de leurs parents lorsqu’ils croisaient Tom Felton. Ce rôle l’a obligé à se teindre les cheveux pendant les 10 ans de tournage (non, il n’est pas naturellement aussi blond) et parfois plusieurs fois. Il est d’ailleurs étonné d’avoir toujours des cheveux après ce qu’il leur a fait subir.

Concernant son audition, Tom Felton avait presque autant de culot que son futur personnage : il s’est présenté sans avoir lu les livres. Et lorsqu’il s’est rendu compte que Chris Colombus demandait aux acteurs candidats leur passage favori de l’œuvre, il a réalisé qu’il n’avait pas de réponse. « L’enfant a côté de moi a répondu quelque chose comme « Gringotts. Je suis super excité par Gringotts. » Lorsqu’il est arrivé devant moi, j’ai répondu « Ouais, j’adore ces Gringotts. Ils sont géniaux. J’ai hâte de les voir voler. » Je pense que c’est à ce moment-là que Chris Colombus s’est dit que je ferais un bon Drago.»

Au-delà de Harry Potter, Tom Felton a également parlé de ses projets à venir, et notamment de son documentaire qui sera diffusé sur la BBC. Il en est le réalisateur et le présentateur depuis quelques mois. C’est une idée sur laquelle il travaille depuis quatre ans à propos du monde des superfans (voire harceleurs). Une idée qui a germé lors de sa première convention, alors qu’il était assez ébahi par ces personnes passionnées, les trouvant un peu étranges. « J’ai un peu paniqué et je me disais, « Wouha ! Ce monde existe et personne ne sait vraiment ce que c’est. » J’ai fait quelques prises de vue à la convention DragonCon à Atlanta et je les ai montrées à mes proches. » À chaque convention, notamment aux États-Unis, il était étonné et c’est de là que lui est venue l’idée du documentaire. Ils sont actuellement à l’étape du montage du documentaire qui devrait être diffusé en avril sur la BBC.