S. Kloves : Il y avait ce moment dans le scénario, quand il était dans son placard, où je lui avais inventé une araignée, nommée Alastor, à qui il parlait ; il récupérait des petits soldats détériorés dans la poubelle, et il les alignait sur son étagère. Cette armée cassée que Dudley avait jetée.
J.K. Rowling : C’était une image si appropriée cette armée cassée !
Kloves : Et il leur parlait, il avait l’air légèrement déséquilibré, quand j’écrivais le premier brouillon. Et donc quand Hagrid est apparu, il a cru une minute que c’était sorti de son imagination. Qu’il avait attiré cette personne –
Rowling : Je trouve que c’est quelque chose de fabuleux, et que ça correspond tout à fait à la réalité des livres, parce que je m’étais suggéré plus d’une fois qu’Harry était effectivement devenu fou dans le placard, et que tout ce qui arrivait dès lors n’était qu’une sorte de vie imaginaire qu’il inventait pour se sauver lui-même.
Kloves : Et c’est de là que ça vient – ça vient du livre. Quand vous lisez le livre, il apparaît clairement que c’est un enfant maltraité.
Rowling : Absolument ! Bien sûr qu’il l’est, oui.
Kloves : Et donc… Il y a du mal là, et j’ai fait avec.