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Au sud de la Chine, dans la province du Guangdong, l’université Sun Yat-sen s’inspire maintenant librement de Harry Potter pour illustrer dans ses cours l’impact de la génétique sur les comportements sociaux.
« La génétique influence beaucoup les réactions de la mère pendant sa grossesse et l’éducation de ses enfants. Dans Harry Potter, on peut facilement trouver de telles études de cas entre Harry et Voldemort, dont on pense qu’ils ont tous les deux des gènes en commun avec Serpentard, et qui vivent dans le même environnement [de sorciers], » explique la conférencière Chen Suqin.
« Comment se fait-il que Harry et Voldemort ont des caractères totalement opposés ? Était-ce parce que Harry était entouré de l’amour de sa mère dans son ventre et à sa naissance, alors que la mère de Voldemort était pleine de haine pendant sa grossesse ? »
De nombreux autres personnages seront également utilisés pour démontrer le rôle de l’hérédité dans la génétique. Les livres et les films Harry Potter étant très populaires en Chine, les étudiants se sont inscrits en masse depuis l’apparition du nouveau cours.
Mais la prestigieuse université Sun Yat-sen n’est pas la première à introduire les œuvres de J.K. Rowling dans son cursus. L’université de Durham, en Angleterre, offre déjà à ses élèves un module Harry Potter, l’Âge de l’Illusion. Ce programme inclut notamment le cours Gryffondor et Serpentard : préjugés et intolérance dans la salle de cours !
