Au Royaume Uni, l’Université d’Édimbourg a récompensé J.K. Rowling pour ses actes de charité, en lui décernant un prix de bienfaitrice au cours d’une cérémonie organisée par la Princesse Anne, depuis récemment chancelière de l’université écossaise.
En effet, l’auteur de la saga Harry Potter a accompli l’année dernière ce que l’on a pu définir comme un « remarquable acte de philanthropie » en faisant une donation de 10 millions de livres à l’université, afin de leur permettre la création d’un centre de recherche sur la sclérose en plaques.
Ce dernier a été baptisé Centre de Régénération Neurologique Anne Rowling, en hommage à la mère de J.K. Rowling, elle-même morte des suites de la sclérose en plaques à l’âge de 45 ans, âge symbolique auquel J.K. Rowling a effectué cette donation.
Cette donation aura, selon le Professeur John Savill, chef du Collège de médecine et de médecine vétérinaire, un impact majeur sur l’université et a déjà commencé à redonner espoir à des milliers de personnes atteintes de maladies incurables.
Il se trouve en effet que cette donation ne sera pas seulement bénéfique aux personnes atteintes de sclérose en plaques :
« Alors que la sclérose en plaques sera au coeur de l’initiative de recherche, des personnes souffrant de nombreuses autres maladies causées par la dégénérescence des neurones, telles que la maladie du motoneurone, bénéficieront vraisemblablement des découvertes effectuées ici. »
Il ne s’agit d’ailleurs pas de la première donation de J.K. Rowling, puisqu’elle a également déjà fait des dons pour de multiples causes, parmi lesquelles on retrouve Comic Relief, Maggie’s Cancer Caring Centres, et Médecins Sans Frontières. Elle est également la fondatrice de l’association caricative Lumos, qui a pour but d’améliorer la vie d’enfants et de jeunes malades, et la présidente d’honneur de Gingerbread, une oeuvre de bienfaisance pour les familles monoparentales.