Nouvelle interview de Tom Felton pour The Times !

Se voir soi-même grandir à l’écran, ça fait grincer les dents. Je jette parfois furtivement un œil à l’un des films Harry Potter à la télé et c’est comme regarder les photos instantanées de la vie de quelqu’un d’autre. Franchement bizarre.

Jim Carrey gère. J’ai passé une grande partie de mon enfance à essayer de l’imiter. Le slapstick*, ça a toujours été quelque chose qui m’a titillé.

La première impression dure. C’est dans la nature humaine de faire des jugements hâtifs. Je fais toujours le plus possible en sorte de renvoyer une image positive quand je rencontre du monde, et de ne pas agir comme un trou***.

Alors que vous commencez à rentrer dans l’âge adulte, vous vous rendez compte que votre petite personne insouciante a encore beaucoup à apprendre. Mais ne stressez pas trop par rapport à ça. En bien ou en mal, tout peut changer du jour au lendemain.

Si un nouvel iPad sortait la semaine prochaine, je le voudrais aussitôt. Bien sûr, on peut vivre sans ces gadgets de mecs. Un nouveau pull, un iPod, une montre cool… Ce n’est pas exactement ce qu’on pourrait qualifier de vital, si ? Mais ils sont plutôt agréables.

Twitter, c’est génial. J’ai toujours résisté aux réseaux sociaux, il aura fallu beaucoup de persuasion pour me pousser à créer un compte. Mais maintenant j’adore. Pour moi, c’est comme une vague constante d’informations, et ça donne aux fans d’Harry Potter un moyen de communiquer instantanément [il a 585,000 personnes le suivant (au moment de l’interview; maintenant c’est plutôt autour du million)].

Quatre heures à Topman et vous devenez un autre homme. J’avais tendance à être la personne la moins au courant de la mode, vivant en jeans, T-shirts et sweats. Puis j’ai rencontré ma petite amie [sa coordinatrice de cascade, Jade Olivia] et je me suis retrouvé à faire un relooking, de manière subtile.

Ma plus grande angoisse quand je pars travailler est d’imaginer ce qu’il pourrait arriver à Timber. J’ai toujours voulu un chien quand j’étais enfant mais je n’y étais pas autorisé – à cause de la responsabilité que ça impliquait, tout ça – alors la première chose que j’ai faite quand j’ai déménagé a été d’adopter un chiot. C’est une femelle retriever de la baie de Chesapeake. Je l’adore.

Prendre modèle sur ceux qui savent bien faire les choses. Daniel [Radcliffe] ne peut pas traverser une rue, n’importe où dans le monde, sans que quelqu’un crie ‘Harry Potter’, et pourtant il gère la situation avec grâce. Il y répond toujours comme le mec charmant qu’il est.

J’adore mes 4-roues. Les BMW sont ma plus grande extravagance. Je conduis actuellement une Série 6, j’ai eu des véhicules à deux places et des 4×4 dans le passé et ils m’ont tous bien servi.

Les amis en ligne ne doivent pas être sous-estimés. Je n’ai jamais rencontré Tom Fletcher, le chanteur principal du groupe McFly, mais ça fait maintenant des mois qu’on a des conversations intéressantes tous les deux. Il a même été question qu’on échange nos boulots pour une journée un des ces quatre. J’adorerais.

Le golf, c’est vraiment le top. Ça vous aère l’esprit de toutes les choses compliquées de la vie pour seulement vous focaliser sur quelque chose de simple – réussir à mettre la petite balle blanche dans le trou. C’est vraiment un moyen d’évasion idéal.

Certaines des personnes les plus attachantes que j’ai rencontrées sont super vaniteuses. On m’a éduqué en me disant que ‘la vanité ce n’est pas bien – ça veut dire que tu es superficiel.’ Maintenant, j’en suis venu à l’idée que l’on peut s’intéresser à soi-même et tout de même être quelqu’un de bien. Regardez-moi passer devant une fenêtre et vous me verrez sans doute faire une petite vérification de ma coiffure.

Sois un gentleman. Ma mère m’a bien mis ça dans la tête. La bonne vieille politesse d’un autre temps, en gros. Je n’ai pas de temps à accorder à ceux qui font des manières devant un producteur d’Hollywood puis différemment avec le type qui leur apporte une tasse de thé.

Voyager pour le travail, ce n’est pas vraiment voyager. Je me suis rendu aux quatre coins du monde, et pourtant je n’ai pas réellement visité la plupart des endroits où je suis allé. Alors des treks dans la jungle, la Route 66, avec un juste un sac à dos… C’est quelque chose que je veux absolument ajouter à mon agenda, pour quand j’aurai le temps, si jamais je l’ai.

*slapstick : genre d’humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.