Sur son Journal, J.K Rowling a écrit :
« Charles Dickens l’a dit bien mieux que je ne pourrai jamais le faire :
« Cela intéresserait peu le lecteur, sans doute, de savoir combien il est douloureux de poser son stylo au bout de deux années d’imagination créatrice ; ou ce que ressent un auteur, comme s’il dispersait des parties de lui-même dans le royaume des ombres, quand la foule des personnages nés de son esprit s’éloigne de lui à jamais. »
_ (Préface de David Copperfield, 1869. N.d.T)
Et moi de soupirer… Et au bout de 17 ans, imagine, Charles…
J’ai toujours su que l’histoire de Harry s’arrêterait avec le 7e volume, mais lui dire au revoir a été aussi difficile que je le craignais. Et, même si d’une certaine façon je suis en deuil, je ressens aussi un formidable sentiment de réussite. J’ai du mal à croire que j’ai finalement écrit le dénouement que j’avais planifié depuis si longtemps. Je n’ai de ma vie jamais ressenti un tel entrechoquement d’émotions, jamais pensé que je pourrais être à la fois euphorique et avoir le cœur brisé.
Certains d’entre vous ont exprimé (de façon plus discrète !), ce mélange de joie et de tristesse à l’idée de la sortie du dernier livre, et cela signifie plus pour moi que je ne saurais l’exprimer. Si cela peut se révéler une consolation, je pense qu’il y aura encore de quoi argumenter et discuter, même après la sortie des Reliques de la Mort. Alors, si vous n’êtes pas prêts à abandonner les forums de discussion, ne désespérez pas …
Je suis presque effrayée de devoir reconnaître cela, mais une chose m’a aidée vraiment à ne pas déprimer totalement : bien que chacun des livres de la série ait une place bien à lui dans mon affection, les Reliques de la Mort est mon préféré, et c’est la plus belle façon de finir la saga. »