Tome I – Chapitre 7 : Le choixpeau magique

Résumé
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Harry est extrêmement impressionné par Poudlard et ses habitants. Il découvre le Choixpeau magique, qui hésite à le mettre dans la maison des Serpentard. Harry espère intérieurement ne pas y être envoyé. Le Choixpeau tient compte de son choix et l’intègre chez Gryffondor, où il rejoint Ron et Hermione.
_ À partir de ce moment, il se détend et profite du dîner en découvrant ses nouveaux camarades, le fantôme de sa maison et quelques professeurs, dont Rogue. Lorsqu’il regarde ce dernier, il ressent une grande et inexplicable douleur dans sa cicatrice. Après le discours du directeur Dumbledore (qui interdit l’accès à la forêt et à un couloir précis), les élèves chantent l’hymne de l’école avant de rejoindre leur dortoir. Harry y fera un cauchemar dont il ne souviendra pas.
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Analyse
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Choixpeau
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Lorsque les première année patientent dans la pièce attenante à la Grande Salle, ils se questionnent sur la méthode qui va être utilisée pour effectuer la Répartition. Certains élèves devaient connaître la réponse, soit parce que d’autres sorciers leur ont dit (principalement leurs parents), soit parce qu’ils l’ont lu (étonnamment, ce n’est pas le cas de Hermione). Mais ils semblent garder le silence, soit par peur de se tromper (les frères de Ron lui ont menti), soit pour préserver la surprise, soit par vice (se délecter de la peur des autres devant l’inconnu).
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Le Choixpeau hésite à envoyer Harry chez les Serpentard, car l’horcruxe de Voldemort est présent en lui (en plus des qualités intrinsèques de Harry, comme la détermination et l’ingéniosité). Si Drago Malefoy n’avait pas rencontré Harry par hasard en lui tenant des propos choquants (et qui affirme être « sûr d’aller à Serpentard »), et que Ron (et Hagrid) n’avait pas appris à Harry que Voldemort y était, Harry n’aurait pas influencé le Choixpeau et aurait peut-être été envoyé chez Serpentard. La suite de l’histoire aurait alors été profondément modifiée. Mais Harry n’a pas voulu intégrer cette maison et le Choixpeau a suivi son avis.
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Cet épisode tracassera Harry l’année prochaine, lorsque naîtront les soupçons sur son éventuelle ascendance avec Salazar Serpentard. Il osera en parler avec Dumbledore (tandis que ses amis ne sont pas au courant), qui le rassurera : « Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes » (Tome II – chapitre 18).
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Sa répartition lui laissera un souvenir impérissable : 26 ans après, lorsque son fils Albus l’interrogera, Harry révélera qu’il a pu influencer la décision du Choixpeau (Tome VII – 19 ans plus tard).
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Rogue et Quirrell
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Lorsque Severus Rogue a vu Harry Potter pour la première fois, il a dû avoir un choc très rude, en constatant que cet élève avait la tête de son ennemi juré avec les yeux de son amour perdue. Quand leurs regards se croisent, Harry a l’impression que le professeur ne l’aime pas, ce qui se justifiera plus tard. En revanche, il ne peut deviner la cause de sa douleur aiguë que vient de lui causer sa cicatrice. Il est probable que le morceau d’âme de Voldemort en Harry ait réagi lorsqu’il a dirigé son regard en direction de Voldemort sans le savoir : Harry regardait Rogue parler à Quirrell (qui a Voldemort caché sous son turban) avant que Rogue ne regarde Harry ; dans l’édition anglaise, le turban est clairement signalé lors de l’échange de regards : « The hook-nosed looked past Quirrell’s turban straight into Harry’s eyes » (Au-delà du turban de Quirrell, le professeur au nez crochu regarda Harry dans les yeux). Le tome VII montre que les horcruxes sont doués d’une énergie propre. Cependant, leur maître ne peut sentir ses propres morceaux d’âme hors de son corps, ce n’est pas donc pas Voldemort qui a créé directement cette douleur.
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Cet instant fugace – associé à l’hésitation du Choixpeau – a fait délirer Harry le soir même pendant son cauchemar. Durant celui-ci, le turban peut représenter Voldemort (qui préférerait sans doute que Harry soit dans son camp) : « (…) le turban ne cessait de lui répéter qu’il ferait mieux de se faire transférer à Serpentard, car telle était sa destinée ». En extrapolant peut-être à outrance, son cauchemar peut nous faire penser à l’assassinat de Dumbledore. En effet, les éléments présents semblent concorder : le turban représente Voldemort, Malefoy et Rogue sont primordiaux lors de cette scène et « Un éclair de lumière verte » jaillit. Voldemort est absent physiquement, mais Harry l’entend au travers de son rire glacé, qui exprime la satisfaction de voir son ennemi le plus puissant passer de vie à trépas. Ce rire est porté par les deux sorciers chargés d’exécuter cette volonté : Drago puis Rogue.
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Enfin, Percy nous apprend que Rogue ambitionne le poste de DCFM (Défense Contre les Forces du Mal), qu’il ne parviendra à avoir que lors de la 6^ème année de Harry, malgré le fait que ce poste soit vacant chaque fin d’année.
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Coupe des 4 Maisons
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L’école a mis en place un ingénieux système avec la Coupe des 4 Maisons. Si un élève n’a pas assez de motivation pour travailler de lui-même, le challenge peut lui apporter une nouvelle raison d’engranger de bonnes notes et de participer en classe. De plus, la compétition resserre les liens entre les élèves, qui vont plus facilement aider leurs camarades en difficulté, puisqu’ils ont un intérêt en commun : la Coupe. Hermione a dû être encore plus motivée pour remporter la victoire après les propos de Sir Nicolas de Mimsy-Porpington, qui rappelle que : « Il y a tellement longtemps que Gryffondor ne l’a pas obtenue. ».
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Le respect de la discipline fonctionne avec ces trois mêmes facteurs (une qualité naturelle et/ou la compétition entre les maisons et/ou l’incitation des autres), afin de ne pas perdre des points. Au cas où cela ne serait pas suffisant, les préfets et les professeurs veillent.
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Divers
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Harry montre une nouvelle fois ses qualités d’observateur, en devinant que Rogue ne l’aime pas et que McGonagall est sévère. Mais pour une fois, il montre un défaut : la panique l’envahit avant et pendant la Cérémonie de la Répartition. Plus tard, il saura juguler son stress qu’il transformera en énergie pour aller de l’avant.
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Sans le savoir, Harry est directement concerné par tous les points du discours de Dumbledore, notamment en enfreignant toutes les interdictions citées.
Le fier Percy est piqué d’apprendre en même temps que les autres que « l’accès au couloir du deuxième étage de l’aile droite est formellement interdit ». Cependant, il reconnaît qu’il n’a aucune prise sur Peeves, tout comme les autres préfets et que seul le Baron Sanglant arrive à le faire obéir. Les tâches de sang recouvrant ce fantôme ne révéleront leur provenance qu’à la fin du tome VII.
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Petits plus
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–> Bien que fervente supportrice des Gryffondor, McGonagall est souvent habillée en vert.
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–> De part leur ignorance, les première année ne peuvent soupçonner l’existence des elfes de maison qui leur ont préparé ce succulent festin, porté leur bagages, allumé les feux…
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–> Dans la première édition, le nom de Lavande Brown n’a pas été traduit et le traducteur a pensé par défaut qu’il s’agissait d’un garçon : « Brown Lavender fut le premier a être envoyé à Gryffondor. ».
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–> Les nouveaux élèves sont appelés en commençant par leur nom de famille, excepté Harry. Probablement parce que McGonagall doit avoir souvent prononcé « Harry Potter » avant ce jour, et donc par habitude, elle l’appelle en commençant par son prénom.
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–> Dans la première édition, Nick Quasi-sans-tête dit qu’il n’a plus mangé depuis presque 400 ans, alors que dans le tome suivant (chapitre 8), il fête son 500^ème anniversaire de mort. Nick étant mort en 1492, le tome I a été corrigé en ceci : « Il y a presque cinq cent ans maintenant que je n’ai plus rien mangé ».
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–> Sur certaines éditions, la Cérémonie de la Répartition n’a pas été traduite en entier, elle semble donc plus courte qu’elle ne l’était en réalité.
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–> Après sa première rentrée, Harry ne chantera plus jamais l’hymne de l’école.
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–> Les chandelles flottantes – qui ne devaient probablement n’être qu’un détail magique parmi tant d’autres – sont devenues une image emblématique, rappelant l’univers de Poudlard à coup sûr.