Tome I – Chapitre 17 : L’homme aux deux visages

Résumé
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Quirrell explique que c’est lui qui a tenté de faire tomber Harry de son balai tandis que Rogue essayait de l’en empêcher. C’est lui aussi qui a introduit le troll et qui est entré par effraction à Gringotts afin de s’emparer de la Pierre philosophale. Sur ordre de son maître, Quirrell met Harry devant le Miroir du Risèd afin de lui demander ce qu’il voit. Ce dernier est extrêmement étonné de voir son propre reflet mettre la Pierre philosophale dans sa poche. Harry ment sur sa vision mais Voldemort – invisible – le devine. Il demande à parler au garçon en face à face.
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Quirrell enlève donc son turban, qui dévoile le visage de Voldemort sur l’arrière de son crâne. Voldemort propose à Harry de rejoindre son camp. Devant son refus, il ordonne à Quirrell de tuer Harry. Mais inexplicablement, le contact entre eux deux brûle la peau de Quirrell, Harry s’en sert pour repousser son agresseur, avant de s’évanouir.
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Trois jours plus tard, Harry se réveille à l’infirmerie. Dumbledore lui explique que Voldemort a échoué (mais qu’il n’est pas mort) et que la Pierre est détruite. Harry demande pourquoi Voldemort voulait le tuer il y a 10 ans, mais Dumbledore lui répond qu’il n’est pas encore prêt pour la réponse. En revanche, Dumbledore lui explique que sa mère est morte pour le protéger et que c’est cet amour qui conduit Voldemort à ne pouvoir le toucher sans se brûler. Harry apprend aussi que son père a sauvé la vie de Rogue, bien qu’ils se détestaient. Enfin, si Harry a pu prendre la Pierre philosophale, c’est parce qu’il ne désirait pas s’en servir, contrairement à son ennemi.
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Pendant le banquet de fin d’année, Dumbledore distribue des points à Ron, Hermione, Harry et Neville, donnant ainsi la victoire aux Gryffondor à la place des Serpentard.
Après avoir appris qu’ils étaient reçus à leur examen de fin d’année, les trois amis retournent dans le monde des Moldus pour les vacances d’été.
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Analyse
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Quirrell et Voldemort
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Lorsque Harry serre la main de Quirrell au Chaudron Baveur, ce dernier ne se brûle pas car Voldemort a intégré son corps juste après l’échec du vol de la Pierre philosophale.
Le double visage qui en résulte peut faire penser à la mythologie romaine : le dieu Janus veille sur les ouvertures (en temps de paix, le temple romain avait ses portes closes). D’une part, cela fait penser à l’ouverture des portes les unes après les autres pour affronter chaque épreuve du chapitre précédent. D’autre part, cela fait penser à la ré-ouverture de la guerre entre Voldemort et Harry. D’ailleurs, Janus est parfois appelé « Quirinus », qui est le prénom de Quirrell.
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En raisonnant encore plus loin, nous pouvons faire le parallèle entre le visage double de Quirrell (avec Voldemort), et l’âme double de Harry (avec le morceau d’âme de Voldemort).
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Voldemort est un piètre psychologue lorsqu’il veut inciter Harry à rejoindre son camp : il lui rappelle qu’il a assassiné ses parents en disant qu’ils ont été lâches. Lorsque Harry le traite fort justement de menteur, Voldemort change de stratégie et complimente James Potter, tout en disant qu’il ne faudrait pas que Lily soit morte en vain. Mais Harry campera sur ses positions. Remus Lupin réutilisera cette dernière idée (Tome III – chapitre 14), mais dans l’optique d’inciter Harry à la prudence et non pour le faire passer du côté des forces du mal.

Avant d’obtenir les éclaircissements de Dumbledore, Harry écoute ceux de Quirrell : ce dernier affirme avoir fait semblant d’être peureux, afin d’éviter les soupçons. Mais cette peur n’était peut-être pas totalement feinte, puisqu’il a essayé de faire défaut à son maître : « je l’ai [Voldemort] laissé tomber à plusieurs reprises. », Quirrell devait donc craindre Voldemort. De plus, il était pris en étau entre un Voldemort cruel et un Rogue hargneux, ce dernier ayant un profil de coupable bien utile. « Tous les autres professeurs pensaient qu’il [Rogue] voulait empêcher les Gryffondor de gagner. », ce qui est vrai également : Rogue a accordé plusieurs penalties injustifiés en faveur des Poufsouffle.
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Voldemort aussi donne des explications à Harry : il lui apprend que sa mère ne devait pas mourir et qu’elle est morte en le protégeant. Voldemort ne comprend pas le pouvoir de l’amour, c’est pourquoi il ne devine pas qu’il donne une information capitale à Harry : il est protégé par le sang de sa mère. Dumbledore a donc la confirmation que Harry est protégé tant qu’il reste dans la maison de sa tante.
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Quirrell avait peut-être aménagé un espace entre les bandes de son turban pour que Voldemort puisse surveiller ce qu’il se passe, ainsi ce dernier aurait pu regarder Harry dans les yeux et utiliser la legilimancie afin de savoir quand il mentait.
Quant à Quirrell, il utilise des sortilèges informulés. Il n’a donc nul besoin de claquer dans ses doigts (pour ligoter Harry), de frapper dans ses mains (pour le libérer) ou de lever son bras (pour le tuer). Cette dernière situation s’est renversée : dès que Harry a constaté son pouvoir de brûlure, c’est Quirrell qui tente de lui échapper.
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Lily et Rogue
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Nous apprenons que Voldemort n’avait « pas prévu qu’elle [Lily Potter] meure. », mais il faudra attendre le 7ème tome pour savoir que cela résultait de la demande de Severus Rogue, amoureux d’elle secrètement depuis l’enfance. Harry n’aurait jamais pu soupçonner que son ennemi déclaré avait intercédé en faveur de sa mère. Cela peut sembler étonnant que Voldemort ait essayé de respecter une demande de Rogue, mais si Voldemort avait respecté cette volonté, la loyauté de son bras droit en aurait été renforcée.
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Au contraire, ne pas respecter cette volonté, mais en essayant tout de même de le faire, a largement contribué à sa chute. Premièrement, son allié le plus précieux a changé de camp, devenant un agent double. Deuxièmement, Lily a eu le temps de s’interposer entre Harry et son assassin, ce qui a scellé la protection par le sang maternel.
Ce dernier acte a eu trois effets majeurs. D’une part, cela a détruit Voldemort en 1981, mettant fin à la première guerre. D’autre part, Harry a un horcruxe de Voldemort, lui permettant de survivre lorsqu’il subira une seconde fois le sortilège de mort (Tome VII – chapitre 35) : c’est le morceau d’âme de Voldemort qui est tué, et non l’âme de Harry. Enfin, cela a donné une connexion mentale hors du commun entre eux, renseignant utilement Harry à plusieurs reprises, mais elle a aussi servi à Voldemort pour piéger Harry avec la fausse torture de Sirius (Tome V – chapitre 31).
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Dumbledore garde le secret de Rogue (son amour pour Lily) en mentant à Harry : il lui dit que Rogue a sauvé la vie de Harry pour être quitte face à James Potter qui lui avait sauvé la vie jadis. Lorsque Harry demande « Comment ? », Dumbledore ne répond pas franchement, ce qui donne à Harry une fausse image de son père, qui était loin d’être un adolescent plein de bonté. Lorsque Harry apprendra la vérité (Tome V – chapitre 28), il tombera de très haut.
Harry apprendra longtemps après que c’est Dumbledore lui-même qui a enjoint Rogue à protéger Harry, en lui disant que cela respectait la dernière volonté de Lily (c’est-à-dire protéger la vie de son fils), alors qu’en réalité, Dumbledore souhaitait que Harry survive assez longtemps pour accomplir sa mission : éliminer les horcruxes de Voldemort avant d’aller au-delà de sa propre mort (Tome VII – chapitre 33).
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Après cette rencontre face à Voldemort, Harry sait qui est le véritable voleur et que Rogue l’a protégé. Mais il n’en éprouve aucune gratitude et leur haine mutuelle continuera de s’épanouir.
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Qualités de Harry
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Durant sa rencontre avec Voldemort, Harry est évidemment terrifié. À aucun moment il ne pense à utiliser sa baguette. En revanche, il pense à faire diversion en lui parlant, avant d’avoir la bonne idée de tenter de se regarder dans le Miroir du Risèd. Puis il ment face au puissant mage noir en utilisant la vision de Ron : il dit qu’il se voit couvert de gloire en faisant gagner sa maison. Comme Quirrell a aussi des aspirations de grandeur, (« il n’y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher… ») il croit facilement à ce mensonge. Ensuite, Harry se sert de ses terribles brûlures : Voldemort est brûlé par l’amour de Lily pour son fils, tandis que Harry souffre au travers de cicatrice. Enfin avec Dumbledore, il devine que Voldemort reviendra et pose des questions essentielles. Extrêmement peu d’enfants auraient aussi bien réagi.
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Pourtant, Harry ne cherche pas consciemment à cultiver ses qualités. Ses actions lui semblent tellement naturelles qu’il ne voit pas ce qui le distingue irrémédiablement des autres. Et lorsque ses exploits sont évoqués, il met en avant la chance, ainsi que les aides que les autres lui ont apportées.
Mais ces deux facteurs ne peuvent expliquer à eux seuls sa réussite. Tout au long de son année scolaire, Harry a agi dans le même sens : il a interrogé, fouiné, recoupé les informations… puis il a essayé de prévenir McGonagall, de surveiller la cachette de la Pierre avant de décider de la prendre lui-même, d’accepter l’aide de ses amis (ce qui lui est toujours difficile), de sauter dans l’inconnu (au sens propre et figuré), d’attraper une clé volante, de désirer la Pierre (mais sans que cela soit pour s’en servir), de refuser la proposition de Voldemort et d’accepter la douleur de sa cicatrice (lorsqu’il touche Quirrell en le brûlant) pour empêcher son ennemi de formuler un sort. Tout cela montre son abnégation, sa droiture, son courage et sa détermination. D’ailleurs, lorsque Dumbledore dit qu’il avait peur d’être arrivé trop tard, Harry pense « trop tard pour sauver la Pierre philosophale », alors que Dumbledore pensait à Harry.
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Éclaircissements de Dumbledore
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Étonnamment, Quirinus Quirrell a été parfois plus honnête que Dumbledore envers Harry : Quirrell lui apprend que Rogue et James Potter « se méprisaient cordialement. », tandis que le directeur lui mentira (bien qu’il affirme l’inverse « Mais bien sûr, je ne te mentirai pas. »), en racontant de manière partielle et partiale le sauvetage de Severus par James. Cependant, Harry a le réflexe de vouloir creuser la question en demandant « Comment ? ». Entre parenthèses, la présence du point d’interrogation et l’absence d’un point d’exclamation montrent que Harry posait réellement la question, et qu’il ne s’agissait pas seulement d’une réaction de surprise. Mais Dumbledore choisit de conserver le secret du Maître des potions (il était amoureux de Lily Evans et il protège son fils en son souvenir) en donnant une autre version des faits à Harry (les ennemis d’antan sont quittes).
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Alors que c’est Dumbledore lui-même qui a attribué cette mission de protection à Rogue, il affirme avec un aplomb sans faille : « Je suis sûr que s’il a fait tant d’efforts pour te protéger, cette année, c’est parce qu’il a pensé qu’ainsi ton père et lui seraient quittes. ». En réalité, c’est l’inverse qui s’est produit : l’épisode du sauvetage face au loup-garou est probablement l’une des pièces maîtresses qui nourrit le ressentiment de Rogue, et qui le conduit à torturer psychologiquement le fils de son ennemi. Harry apprendra douloureusement la vérité sur cet évènement lors de sa 3ème année (Tome III – chapitre 14) ; deux ans plus tard, il observera même directement le caractère de son père adolescent (Tome V – chapitre 28).
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Durant toute sa scolarité, Harry parle de « Rogue », bien que Dumbledore le reprendra à chaque fois en ajoutant une marque de respect : « le professeur Rogue », mais Harry n’a jamais suivi cette consigne. A contrario, Dumbledore nomme toujours Quirrell sans son titre et par son nom de famille, alors même qu’il parle généralement des autres professeurs en utilisant leur prénom ou un surnom affectueux.
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« Ce qui s’est passé dans les sous-sols du château, entre Quirrell et toi, est un secret absolu, par conséquent, toute l’école est au courant. », durant la scolarité de Harry, de nombreux évènements se sont déroulés dans des lieux où des tableaux étaient accrochés. Donc nous pouvons supposer que c’est souvent par l’intermédiaire des personnages peints que des informations secrètes circulaient. Mais ici, il est peu probable que des tableaux aient été présents dans les sous-sols et Harry n’avait pas encore parlé. Seul Dumbledore, en tant que puisant sorcier, aurait peut-être pu effectuer de la legilimancie sur le garçon endormi. Mais il n’a pas d’intérêt à expliquer en détail à toute l’école ce qu’il a appris. Il est plus probable que le « Ce qui s’est passé » désigne uniquement le fait que Harry a dû se mesurer à Quirrell (tout en taisant la présence de Voldemort, fait encore inacceptable pour le monde sorcier), ce qui a pu être rapporté par Ron et Hermione, puisque Dumbledore a dû leur préciser l’identité de l’auteur de la tentative de vol.
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Dumbledore éclipse la raison pour laquelle Voldemort voulait assassiner Harry. Il lui est difficile d’oser expliquer à cet enfant que Voldemort cherche à le tuer à cause d’une prophétie et qu’en plus, Harry doit mourir pour que Voldemort le soit également. Plus tard, il dira qu’il se cherchait des excuses : en plus d’être trop jeune, Harry avait déjà subi trop de drames pour ajouter un fardeau de plus, bien qu’il avait déjà montré des qualités exceptionnelles (Tome V – chapitre 37). Cependant, il agit de manière indirecte – notamment en rendant la cape d’invisibilité à deux reprises – dans l’optique de confronter les deux ennemis.
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Plusieurs années plus tard, ce manque d’explications aura des conséquences dramatiques. Ignorant l’existence de la prophétie, Harry récusera un bon raisonnement venant de Hermione et tombera dans le piège de Voldemort (la fausse torture de Sirius l’amenant à prendre la prophétie). En apprenant que Harry est au Département des Mystères, l’Ordre du Phénix décidera d’agir et Sirius périra dans une bataille contre les Mangemorts.
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Dumbledore affirme que « (…) les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus de mal. », cette réflexion vient probablement de sa jeunesse, lorsqu’il fréquentait Grindelwald. Ensemble, ils voulaient agir « Pour le plus grand bien ». Mais Dumbledore comprit trop tard jusqu’où pouvait mener un tel désir : en travaillant dans ce sens, il a négligé sa petite sœur qui est décédée lors d’une dispute.
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À l’occasion de cet entretien, Dumbledore prononcera d’autres phrases emblématiques dont il a le secret :
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« (…) pour un esprit équilibré, la mort n’est qu’une grande aventure de plus. »
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« La peur d’un nom ne fait qu’accroître la peur de la chose elle-même. »
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« Elle [la vérité] est toujours belle et terrible, c’est pourquoi il faut l’aborder avec beaucoup de précautions. »
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Enfin, il montrera qu’il n’y a pas qu’avec les belles paroles qu’il sait être fin : lorsque Harry sanglote, il détournera les yeux en faisant semblant d’admirer un oiseau.
Dumbledore précise que : « Je crois que ce sont tes amis Fred et George Weasley qui t’ont envoyé un siège de toilettes en pensant que ça t’amuserait. » ; mais ce passage a disparu dans certaines versions. Harry a ainsi pu se souvenir de son départ voie 9 ¾, lorsque les jumeaux plaisantaient avec leur mère qui les sermonnait : « vous allez être sages (…). Si jamais je reçois un hibou qui me dit que vous avez fait exploser les toilettes… » (Tome I – chapitre 6).
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Divers
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Lors du banquet, Dumbledore prononce quelques mots à l’intention de Neville : « Le courage peut prendre de nombreuses formes (…). Il faut beaucoup de bravoure pour faire face à ses ennemis mais il n’en faut pas moins pour affronter ses amis. ». Cinq ans plus tard, ces quelques mots pourront également s’appliquer à Rogue, qui a prouvé qu’il n’en manquait pas en tuant Dumbledore à sa demande.
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Nous pouvons constater que la protection de Dumbledore pour la Pierre philosophale n’était pas infaillible, Harry a même failli être l’artisan de la réussite de Voldemort. En effet, Voldemort n’aurait peut-être jamais compris comment fonctionnait la protection finale avec le Miroir du Risèd, et même si il avait fini par comprendre, il lui aurait été très difficile -voire impossible – de la déjouer, tant il désirait se servir de la Pierre. Mais comme Harry la désirait sans vouloir s’en servir, la protection s’est effacée et Harry a obtenu la Pierre. À partir de ce moment, Voldemort n’avait plus qu’à lui voler.
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Lorsque Harry s’évanouit, il entend des voix : probablement celle de Dumbledore, mêlée à celle de James et de Lily que Harry entend dans sa tête.
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Dès ce premier tome, Ron devine les intentions de Dumbledore, comme quoi il souhaitait que Harry aille affronter Voldemort. Cependant, plus qu’un simple souhait, il s’agit d’un devoir, que Harry accepte dès le début sans connaissance de cause.
Hermione nourrit peut-être déjà quelques sentiments à l’égard de Ron. En effet, alors que l’évanouissement de Ron aurait pu durer dix minutes supplémentaires sans encombre, Hermione prend tout de même le temps de le réanimer (« J’ai ranimé Ron – il m’a fallu un bout de temps – (…) ») avant d’aller prévenir le directeur, alors qu’elle se doute qu’un grand danger menace Harry au même moment.
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Le trio a eu peur durant les épreuves, mais également en dehors de celles-ci. Une fois que Harry a sauté par la trappe, Hermione et Ron ont attendu quelques terribles secondes avant de l’entendre crier que la situation était bonne. Puis Ron a été assommé. Et enfin, Harry a mis plusieurs jours avant de se réveiller.
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Le poste de professeur de DCFM est désormais vacant, ce qui sera le cas à chaque fin d’année scolaire, puisque le poste a été maudit par Voldemort (Tome VI – chapitre 20).
Même si Quirrell avait déjà enseigné la DCFM avant la première année de Harry, nous pouvons penser qu’il ne s’agissait que d’une seule année, et que Voldemort a été capable de contrer sa propre malédiction afin que son serviteur puisse reprendre ce poste, ce qui a pu alimenter les soupçons de Dumbledore.
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Juste avant le festin de fin d’année, Dumbledore récompense publiquement Ron pour sa partie d’échecs. À ce moment, Percy essaye de récupérer un peu de cette gloire éphémère : « C’est mon frère ! disait Percy aux autres préfets. Mon plus jeune frère ! Il a réussi à traverser l’échiquier géant de McGonagall ! ». Mais lorsque sa famille lui semblera être un frein pour sa carrière, il s’en désolidarisera.
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Cette fin d’année est la seule où le nombre de points de chaque maison est connu. Certaines années, la maison gagnante ne sera même pas précisée.
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Grâce à la victoire de sa maison, Harry ressent un bonheur si intense (« Il garderait à jamais le souvenir de ces précieux instants. ») qu’il utilisera ce souvenir pour son 2ème essai de création d’un Patronus (Tome III – chapitre 12).
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Durant cette aventure, Hagrid a fait des gaffes, mais il a le courage de reconnaître sa plus grande erreur : avoir trop bu et avoir révélé à Voldemort le moyen de passer devant Touffu.
Puis Hagrid donne à Harry des photos de ses parents, ce qui lui permet d’en conserver un souvenir palpable, contrairement au Miroir du Risèd. De plus, ce dernier représentait les Potter avec leur taille réelle, ce qui peut donner la fausse impression qu’il montre une situation réelle et actuelle, ce qui n’est pas le cas. A contrario, les photographies montrent de véritables souvenirs, qui appartiennent indubitablement au passé.
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Petits plus
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–> Harry clôt son année par une discussion sérieuse avec Dumbledore, ce qui se reproduira chaque année jusqu’à son assassinat.
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–> En début d’année, Hermione avait aidé Neville à retrouver son crapaud égaré dans le Poudlard Express (Tome I – chapitre 6). Lors des préparatifs de départ, J .K.Rowling y fait référence en glissant négligemment : « (…) et le crapaud de Neville s’égara dans un coin des toilettes. ».
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–> La première année de Harry se termine positivement, ce qui ne sera plus le cas après sa troisième année.
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–> Ron dit qu’il enverra un hibou à Harry cet été afin qu’il vienne au Terrier, ce qui permet de lier le premier tome au deuxième, ainsi que de mieux comprendre la déception de Harry, qui se désespère de ne pas recevoir des lettres de ses amis.

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