Tome I – Chapitre 12 : Le miroir du Riséd

Résumé
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Harry et les Weasley restent à Poudlard pendant Noël, où Harry découvre avec stupeur qu’il reçoit des cadeaux. L’un d’entre eux est un pull tricoté par Mme Weasley, qui en fait tous les ans pour chacun de ses enfants. Un cadeau le trouble particulièrement : une cape d’invisibilité. L’expéditeur (qui reste anonyme) lui apprend qu’elle appartenait à son père. Il l’essaye le soir même pour aller quérir des renseignements sur Nicolas Flamel dans la Réserve de la bibliothèque (qui lui est interdite même en plein jour).
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Pendant sa recherche, il manque de se faire prendre en flagrant délit par le concierge. En s’enfuyant, il tombe sur le Miroir du Risèd, qui lui montre sa famille vivante dans son reflet. Sous le charme, il reviendra la nuit suivante avec Ron, qui se voit différemment dans le miroir magique : il est seul et couvert de gloire. Lorsque Harry revient pour la 3^ème nuit consécutive, Dumbledore lui explique que ce miroir montre le désir le plus cher de notre cœur, et lui demande de ne pas chercher à retrouver le Miroir qui sera déménagé dès le lendemain.
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Analyse
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Famille Weasley et Harry
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Drago se moque de Harry, en autre en disant qu’il n’a « pas de famille digne de ce nom ». Pourtant, le concept de famille ne se réduit pas à la forme classique : père et mère biologiques avec leur(s) enfant(s). En effet, les formes sont variées, y compris dans la saga : Neville est élevé par sa grand-mère, Ron vit dans une famille nombreuse, Tom Jedusor aurait pu considérer l’orphelinat comme sa famille (mais il n’en a pas été ainsi), Harry considère Poudlard comme son foyer… Même s’il découvrira son parrain, la famille Weasley est bien plus présente dans sa vie et devient petit à petit sa famille d’adoption. Mme Weasley le considérera d’ailleurs comme son fils.
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Chaque année, Mme Weasley tricote un pull pour chacun de ses enfants. Celui de Ron est décrit comme violet, bien que la couleur « maroon » (en VO) se traduise par « bordeaux ». Cette année, l’un des jumeaux remarque que « Harry aussi a eu un pull Weasley » (vert, comme ses yeux) : aux yeux de Molly, Harry fait donc symboliquement partie de la tribu. Cependant, Harry semble traité un peu mieux puisque son pull est de meilleure qualité et accompagné de friandises. Cela aurait pu provoquer des crises de jalousie, mais ce ne sera pas le cas, peut-être parce que les jumeaux sont trop occupés à martyriser Percy et que Harry se révélera charmant et doué au Quidditch. Mais les enfants Weasley n’ont pas encore adopté Harry : Ron s’étonne que Harry reçoive un pull et Fred dit : « Apparemment, elle fait d’avantage d’efforts quand on n’est pas de la famille. ». Bien plus tard, c’est pourtant Harry qui recevra la montre d’un des frères de Molly (Fabian ou Gideon Prewett), tué au combat durant la première guerre contre Voldemort.
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A contrario, Percy commence symboliquement à se détacher de sa famille en disant à propos de son pull : « Je-ne-veux pas-le-mettre », mais les jumeaux emploient la manière forte avec succès. Quelques années plus tard, Percy refusera catégoriquement ce cadeau en le renvoyant à sa mère en pleurs, signifiant sa rupture avec les Weasley.
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Miroir du Risèd
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Dans l’urgence, et comme pour le couloir interdit, Harry passe une porte rapidement, sans regarder ce qu’il y a au-delà. Ici, il ne découvre pas un monstre mais le Miroir du Risèd, qui comporte l’inscription (lue de droite à gauche en ajustant les espaces) : « Je ne montre pas ton visage mais de ton cœur le désir ».
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Devant cet objet inconnu, Harry a de bons réflexes. Tout d’abord, il étouffe son cri pour ne pas alerter ses poursuivants. Ensuite, il teste l’objet et réfléchit. Il en arrive à la bonne conclusion : ces personnes représentent sa famille et elles n’existent que dans le reflet du miroir.
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Ce passage regorge d’émotions. J.K.Rowling a expliqué que la mort de sa mère (quelques mois après avoir commencé la rédaction de la saga) a eu une grande importance sur son écriture. Au départ, les parents de Harry devaient simplement être séparés. Après ce tragique évènement, la mort est devenue l’un des thèmes majeurs de ses livres et les passages où elle est évoquée sont écrits avec beaucoup de finesse et de sensibilité.
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Elle montre également que le désir peut rapidement faire naître la discorde : Harry et Ron se disputent moins d’une minute après avoir pénétré dans la pièce où réside le Miroir. En effet, chaque personne peut trouver que son désir est bien plus important que celui de l’autre. Tout d’abord parce son propre désir fait appelle à de vibrantes émotions que l’on ressent dans sa chair, mais aussi parce qu’il faut de l’empathie ; au pire, en dénigrant le désir de l’autre (« tu ne fais que tenir la coupe de Quidditch, je ne vois pas ce que ça a de passionnant. »), cela peut le blesser profondément.
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Harry a un bon flair lorsqu’il devine que Dumbledore ne lui a pas dit la vérité quant à ce qu’il voyait dans le miroir. Harry a la délicatesse de ne pas reposer la question un peu plus tard, comprenant que le désir le plus cher de chaque individu est un sentiment très personnel. En réalité, le Miroir du Risèd montrait à Dumbledore sa famille vivante (principalement Ariana) et heureuse, avec la fratrie réunie.
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Selon Dumbledore, lors du combat contre Voldemort, Harry devra mourir. Donc Dumbledore pousse Harry vers son destin de manière subtile. Tout d’abord, il demande à Hagrid d’aller chercher la Pierre philosophale à un moment où Harry sera avec lui. Ensuite, Dumbledore lui transmet la Cape d’invisibilité pendant les vacances de Noël, où Harry pourra plus facilement s’en servir (beaucoup de temps libre et moins de personnes à croiser dans les couloirs). Remarquons aussi que la Réserve est protégée par un simple cordon, peut-être pour permettre aux élèves les plus déterminés d’y accéder tout de même.
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Lorsque Dumbledore surprend Harry, il s’assure que Harry a parfaitement compris ce que représente ce miroir. Ce n’est pas encore le cas, mais le directeur ne lui donne pas la réponse immédiatement : il préfère passer par une de ses énigmes qu’il affectionne tant. En procédant ainsi, il donne une aura à la réponse. De plus, il est probable qu’en y réfléchissant, Harry mémorise mieux cette information.
Puis Dumbledore annonce que le Miroir sera déménagé, ce terme est généralement employé pour parler d’objets qui changent de demeure, c’est pourquoi Harry n’aurait pas pu se douter que le Miroir serait simplement déplacé d’une salle à l’autre, quelque part dans Poudlard.
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Par rapport à la mort, Harry a progressé tout au long de la saga. Ici, il montre une fascination béate pour sa famille, que le directeur de l’école doit stopper trois jours plus tard. Ensuite, il sera hypnotisé devant l’arche de la mort mais partira devant l’injonction de Hermione (Tome V – chapitre 34). Enfin, la Pierre de Résurrection lui montrera les souvenirs de ses proches, qui l’aideront à avancer vers sa propre mort (Tome VII – chapitre 34).
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Recherches sur Flamel
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La dernière phrase d’Hermione est à double sens, lorsqu’elle dit qu’elle ne risque rien avec ses parents. D’une part parce que Rogue ne saura pas, par leur intermédiaire, que le trio cherche des renseignements sur Nicolas Flamel. D’autre part parce qu’elle pense que ses parents ne savent rien sur ce personnage. Elle se trompe car les Moldus le connaissent aussi : sa légende raconte qu’il s’agit d’un alchimiste qui aurait fabriqué la Pierre philosophale, celle-ci permettant de transformer du métal en or, de guérir n’importe quelle blessure et même de rendre immortel.
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En attendant, Harry tente un coup de poker avec Hagrid, en lui demandant directement des renseignements. Comme il pouvait s’y attendre, cette tentative échoue. À cette occasion, il en rajoute en disant qu’avec Ron et Hermione, ils ont consultés des centaines d’ouvrages. Alors que quelques lignes plus bas, il est précisé qu’ils « n’avaient pas trouvé trace du personnage dans les dizaines d’ouvrages consultés. ».
Ils font cela « pour essayer de découvrir ce que Rogue voulait voler » : cette phrase affirmative – qui n’est pas prononcée (ou pensée) par un des membres du trio – vise le lecteur, afin de ne pas laisser planer le moindre doute sur la culpabilité du maître des Potions.
Pendant leur recherche, ils montrent de nouveau leur caractère dominant : Hermione méthodique (elle étudie les titres et les thèmes), Ron brouillon (il prend des livres au hasard) et Harry aventureux (il a envie de pénétrer dans la Réserve). Mais Harry se sent plus concerné par le mystère qui entoure la cape de son père que par Nicolas Flamel, alors que la Pierre philosophale a une importance vitale : si Voldemort s’en empare, il renaîtra et essayera de nouveau d’assassiner Harry.
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Lorsque Harry va fureter dans la Réserve de la bibliothèque, il pense que les livres murmurent « comme s’ils savaient que quelqu’un se trouvait là qui n’aurait pas dû y être. » : la culpabilité modèle ses pensées.
Rogue doit ruminer le fait que la cause de sa blessure est connue de Harry. Il imagine peut-être qu’un des sorciers du trio ira fouiner dans la bibliothèque la nuit, afin de chercher tranquillement des ouvrages sur les chiens à trois têtes. Plus largement, il craint peut-être qu’une personne cherche des informations pour braver les protections qui entourent la Pierre philosophale. Il a donc probablement chargé Rusard de surveiller particulièrement ce lieu, en plus de le prévenir immédiatement en cas d’intrusion.
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Cape d’invisibilité
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Encore une fois, Harry montre son côté humain lorsqu’il se montre plus touché par la gentillesse des offrants et par l’héritage de son père, que par le côté matériel de ses cadeaux. Harry ignore encore la grande valeur de cette cape, qui est une Relique de la Mort, et qui lui servira de nombreuses fois. Ron non plus ne soupçonne pas le caractère particulier de cette cape puisqu’il n’en avait jamais vu auparavant.
Mais il ménage le suspense avant de révéler à Harry ce dont il s’agit : « Ron en resta bouche bée. – J’ai entendu parler de ça, dit Ron d’une voix sourde. Si c’est ce que je crois… Il n’en existe pas beaucoup et c’est vraiment très précieux… ». Il dit ensuite qu’il serait « prêt à donner n’importe quoi pour en avoir une. », mais contrairement à Drago Malefoy, Ron est honnête et ne tentera jamais de voler Harry.
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Xenophilius Lovegood nous apprendra qu’une cape d’invisibilité traditionnelle est « imprégnée d’un sortilège de Désillusion, ou porteuse d’un maléfice d’Aveuglement, ou encore tissée en poils de Demiguise… Ce genre de cape peut en effet dissimuler quelqu’un au début mais ses vertus s’estompent avec le temps et elle finit par devenir opaque. » (Tome VII – chapitre 21). Le Demiguise est un animal cité dans le livre Vie et habitat des animaux fantastiques de Norbert Dragonneau.
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Le mot de Dumbledore qui accompagne la cape est rédigé avec une écriture arrondie. Plus tard, son écriture sera fine et penchée. Soit son écriture a évolué, soit il s’agit d’une légère erreur d’inattention de l’écrivaine.
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Échecs
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Ron montre un talent insoupçonné aux échecs, ce qui lui servira quelques mois plus tard, pour affronter l’échiquier géant de McGonagall. Au contraire, Percy semble ne pas du tout réussir à ce jeu stratégique, alors qu’il vise une grande carrière, d’ailleurs, il semble ne pas voir (ou assimiler) les grandes manœuvres qui se dérouleront autour de lui au Ministère.
Durant l’une des parties Ron-Harry, l’un des pièces dit à propos d’une autre pièce que « Lui on peut se permettre de le perdre ». A contrario, quelques mois plus tard, Harry ne voudra pas que Ron se sacrifie lors de la partie géante.
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La cache de Voldemort
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Le turban de Quirrell est évoqué plusieurs fois, sans qu’il soit possible de soupçonner ce qu’il cache. « (…) les jumeaux Weasley reçurent une punition pour avoir fabriqué des boules de neige magiques qui suivaient Quirrell partout où il allait en visant son turban. ». Dans la VO, il est écrit que les boules de neige vont jusqu’à rebondir à l’arrière du turban (« snowballs followed Quirrell around, bouncing off the back of his turban »).
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Cela devait rendre Voldemort fou de rage, puisqu’il ne pouvait pas répliquer par un sortilège (éventuellement de magie noire) sans trahir sa présence. Seul Barty Croupton Jr (sous les traits de Fol Œil) s’est permis de lancer un sortilège contre un élève : Drago Malefoy, pour le métamorphoser en fouine. Les autres professeurs respectent les consignes : « Nous donnons des retenues, Maugrey ! Ou nous parlons avec le responsable de la maison à laquelle appartient l’élève fautif. » (Tome IV – chapitre 13). Si les jumeaux avaient réussi à faire tomber le turban, ils n’auraient sans doute pas compris ce qu’ils voyaient, et Voldemort se serait sans doute déchaîné sur eux.
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Divers
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Lorsque Hagrid amène un sapin géant dans la Grande Salle, Ron propose de l’aider. Cela n’est qu’une proposition de courtoisie, puisque Ron n’a pas le droit de faire de la magie en dehors des cours et que le sapin est bien trop lourd pour que son aide soit ressentie par le demi-géant.
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Les Dursley ont pu utiliser deux méthodes pour envoyer un « cadeau » de Noël à Harry. Soit par l’intermédiaire de la poste moldue, car Rogue adolescent soupçonne fortement que des sorciers y travaillent, ce qui permet de faire l’interface entre les deux mondes (Tome VII – chapitre 33), soit en renvoyant Hedwige qui venait de leur apporter un mot (« Nous avons reçu ton message. Voici ton cadeau de Noël, de la part de l’oncle Vernon et de la tante Pétunia. »), ce qui leur a peut-être permis de comprendre le fonctionnement de la poste magique. Entre parenthèses, lorsqu’ils reçoivent de multiples fois la première missive de Poudlard, ils ne voient jamais que ce sont les hiboux qui apportent le courrier (chapitre intitulé « Les lettres de nulle part »).
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Lorsque Harry découvrit le miroir, il est écrit dans la version française qu’il « ôta sa cape et s’approcha du miroir pour vérifier qu’il était toujours invisible. », alors qu’en réalité, Harry devient visible s’il retire sa cape d’invisibilité. Dans la version anglaise, Harry ne retire pas la cape et « s’approcha du miroir afin de s’y regarder mais il était toujours invisible. » (« Harry moved nearer to the mirror, wanting to look at himself but see no reflection again. ») ; la cape a probablement été retirée juste après ce passage, laissant apparaître « son reflet, livide, apeuré ».
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Petits plus
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–> « Les livres de la Réserve traitaient de Magie Noire, une matière qui n’était jamais enseignée à Poudlard. », cela sera le cas lors du tome VII, lorsque le cours de « Défense contre les forces du Mal » sera rebaptisé en « L’art de la magie noire », enseigné par le Mangemort Amycus Carrow.
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–> Rusard est si souvent présent la nuit, particulièrement pour gêner le trio dans ses pérégrinations, que nous pouvons avoir l’impression que Rusard dort le jour et vit la nuit.