Daniel Radcliffe: HP6 serait « absolument charmant et très drôle »!

Décontractez-vous : malgré les batailles avec Voldemort, Daniel Radcliffe parle du sixième film comme « absolument charmant et très drôle ».

Le très attendu Prince de Sang-mêlé promet plus de moments comiques que les précédents films Harry Potter, mais un des personnages principaux mourra.

De Watford, Angleterre.

Daniel Radcliffe a passé la moitié de sa vie incarnant le rôle de l’apprenti sorcier, Harry Potter ; il est donc difficile d’imaginer que le plateau du sixième film, Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé, qui sortira en salles le 15 juillet, nous réserve des surprises.

« Vous pourriez penser cela, mais chaque film est véritablement différent ; et cette fois-ci, l’aspect rafraichissant fut le noyau romantique et adolescent du film, qui devrait être absolument charmant et très drôle », a dit Radcliffe pendant une pause du tournage. « Donc, de ce point de vue, c’est un film très différent, parce que nous n’avons jamais eu avant quelque chose qui ait cette sorte d’essence légère, chaude et drôle. »

Radcliffe avait juste fini de tourner une scène de fête de vacances, sur un décor particulièrement vibrant, dans une usine d’avions, qui fut convertie en l’école de sorcellerie, Poudlard.

C’était un après-midi vigoureux de février 2008, et l’acteur ne pouvait s’imaginer qu’un Noël passerait avant que Le Prince de Sang-mêlé ne sorte en salles ; la sortie de la sixième aventure de Potter était programmée pour novembre dernier, mais, à la grande déception des fans, les dirigeants de Warner Bros annoncèrent l’été dernier qu’ils retarderaient la sortie du film de huit mois pour maximiser sa position commerciale.

Il reste à voir si les fans en voudront au film à cause de ce retard – plusieurs promettent de le boycotter ou, au moins de manquer le premier week-end de sa sortie pour exprimer leur rage – mais il est difficile d’imaginer que le géant du popcorn puisse être ralenti, et encore moins arrêté. Le dernier film, Harry Potter et l’Ordre du Phénix, a rapporté 938 millions de dollars dans le monde entier, remportant ainsi le plus grand succès commercial depuis le premier film, Harry Potter à l’école des sorciers, qui a rapporté 974 millions de dollars, en 2001. La franchise a fait rentrer près de 4,5 milliards de dollars, un nombre qui ferait croire n’importe quel directeur moldus de la maison de production croire en la magie.

Sept romans « Potter » ont été publiés, mais la maison de production et le réalisateur diviseront le dernier livre en deux films, une décision qu’ils justifient par la densité de l’histoire qui est remplie d’action, et non par le côté séduisant d’empocher un jackpot supplémentaire au box-office, grâce à cette série. La sortie de ces chapitres concluants de la gigantesque aventure de Potter à l’écran est prévue pour novembre 2010 et Juillet 2011.

Tandis que le cinquième film était largement dédié au personnage principal, Le Prince de Sang-mêlé juxtaposera les intrigues dans une perspective plus large de l’ensemble, et préparera le terrain pour l’intense crescendo qui dominera les deux derniers films.

Le sixième film explore le passé sinistre du méchant, Voldemort (Ralph Fiennes), introduit un nouveau personnage clé, le bon vivant Horace Sulghorn (Jim Broadbent), et atteint des sommets, comme les lecteurs des romans le savent, quand un des personnages principaux rend l’âme.

Malgré cette terrible perte, le réalisateur David Yates, qui a également réalisé le cinquième film et a obtenu de conduire la franchise à sa conclusion, a dit que cet épisode particulier de la série littéraire de J. K. Rowling possède du charme et de la tendresse, ce qui sera reflété à l’écran. Obsédé par son statut, Slughorn et ses machinations ajoutent beaucoup d’humour au film (et pourrait rappeler, à certains spectateurs, l’aspect comique de Harry Potter et la Chambre des Secrets, grâce à Kenneth Branagh et son interprétation du vaniteux Gilderoy Lockhart, en recherche permanente de gloires) ; un autre moment magistral est aussi les débuts comiques de Ron comme joueur de Quidditch.

Daniel Radcliffe a dit que la scène serait un petit plaisir hilarant pour les fans de la franchise, mais que tout le monde n’était pas aussi ravi pendant le tournage – Rupert Grint (Ron) avait envié depuis longtemps les acteurs qui pouvaient plonger devant l’écran, dans ce sport qui ressemble à du lacrosse sur balais volants.

« J’ai découvert que ce n’était pas du tout aussi drôle que ce que j’avais espéré », a dit Grint, que le manche à balais mécanisé a laissé fatigué et courbaturé, et qui a souffert de maux de tête à force de regarder l’écran géant vert qui permet à l’équipe des effets visuels de rajouter ensuite la foule et le terrain composé de différentes tours. « Ce sera plus drôle à regarder que c’était à filmer ».

Il y a aussi toute cette romance, comme les étudiants, maintenant vers la fin de leur adolescence, apprennent les leçons douces et amères de l’amour. Emma Watson, qui rempli le trio d’amis en jouant Hermione, a dit qu’après tant d’années de combats contre des monstres magiques, c’était un plaisir pour les étudiants de Poudlard de lutter contre leur propres passions et de jouir de quelques échecs.

« C’est tellement drôle, et je m’amuse vraiment beaucoup » a dit Watson, assise dans sa loge décorée en rose. « Et ça change, parce que le dernier était très lourd, et c’est très sympa d’avoir cela… C’est une pause agréable pour moi. Et pour les fans, je pense que ce sera très, très drôle ».